Déplacement au sud de l'Alberta
« Nous ne souhaitons pas le rassemblement des Japonais en Alberta. »
—Aberhart, premier ministre de l'Alberta, mars 1942.
Au mois de mars 1942, le gouvernement de l'Alberta a annoncé le plan du gouvernement fédéral de déplacer 580 familles japonaises en Alberta pour contrer la pénurie de main-d’œuvre en temps de guerre dans les champs de betteraves sucrières. Le gouvernement provincial de l'Alberta s'est opposé à cette présence japonaise en Alberta et il a exigé que les Japonais demeurent sous une surveillance fédérale constante pour empêcher l'espionnage ou le sabotage.
Il a également exigé que tous les frais encourus, tels qu'en santé et en éducation, soient la responsabilité du dominion, et que les Japonais soient retirés de la province à la fin de la guerre.
Les membres de l'association des producteurs de betteraves du nord de Lethbridge, Northern Beet Growers, du district de Picture Butte ont unanimement approuvé l'utilisation des travailleurs japonais dans les champs de betteraves sucrières.
Plier bagage
Lors de l'évacuation de la côte de la Colombie-Britannique, chaque adulte était autorisé à emporter des biens personnels d'un poids de 150 livres (68 kilogrammes); les enfants de moins de 12 ans étaient autorisés à 75 livres (34 kilogrammes). Il n'était pas permis de transporter plus de 1000 livres (450 kg) par famille par famille.
Les biens personnels comprenaient les effets personnels, des ustensiles de cuisine, des couvertures, des vêtements et des matelas. On leur avait également conseillé d’emporter leurs machines à coudre à pédale et de petits fourneaux de cuisine. Ils devaient payer tout excédent de bagages.
De nombreuses familles pensaient retourner chez elles et ont laissé derrière ce qu'elles avaient de mieux. Peu d'entre elles en ont obtenu la restitution à leur retour, après la guerre.
De plus amples informations sont disponibles sur le site Musée et Archives Galt.
Tant de choses laissées derrière soi
Une énorme quantité d’effets personnels ont dû être abandonnés dans les domiciles et les entreprises durant l’évacuation vers les camps d’internement, y compris les domiciles, les entreprises, les bateaux de pêche, les objets de valeur et même les animaux de compagnie.
Les parents de Joy Kogawa ont malgré tout pu acheter cette poupée pour remplacer celle laissée derrière à Slocan en Colombie-Britannique.
De plus amples informations sont disponibles sur le site Musée et Archives Galt.