La fin de la guerre

Onze Japonaises apprennent l’anglais dans une salle de classe à Raymond en Alberta, le 7 avril 1952. L’enseignant est le révérend Nekoda qui enseignait la lecture, l’écriture et la prononciation de l’anglais. Ces femmes prenaient des leçons quand la…

Onze Japonaises apprennent l’anglais dans une salle de classe à Raymond en Alberta, le 7 avril 1952. L’enseignant est le révérend Nekoda qui enseignait la lecture, l’écriture et la prononciation de l’anglais. Ces femmes prenaient des leçons quand la plupart de leurs enfants étaient plus âgés et scolarisés ou avaient quitté la maison. La mère de Florence Senda est assise à l’arrière, la troisième à partir de la droite.

Musée et Archives Galt, 19790275004.

Le déplacement des Japonais au sud de l'Alberta était une mesure temporaire de temps de guerre. Les municipalités s'opposaient à leur établissement permanent en Alberta et favorisaient leur renvoi à la fin de la guerre. Le gouvernement fédéral avait prévu de les renvoyer en Colombie-Britannique six mois après la fin des hostilités.

Toutefois, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement du Canada a modifié sa politique concernant les Canadiens d'origine japonaise. Le gouvernement prévoyait maintenant de les répartir plus uniformément dans tout le pays, d'interdire l'immigration japonaise future, de déporter ceux qui désiraient retourner au Japon et de traiter ceux qui demeuraient de manière juste et équitable.

En janvier 1947, 3 964 Canadiens d'origine japonaise sont partis volontairement pour le Japon. En réalité, seul un petit nombre de Japonais de l'Alberta est parti en raison de ce programme de rapatriement; un bon nombre de personnes évacuées ont accepté d’adopter le sud de l'Alberta comme nouvelle patrie.

Au mois d’avril 1948, les Canadiens d'origine japonaise en Alberta ont obtenu le droit légal de résidence et sont devenus de véritables Albertains. En 1949, ils sont devenus des citoyens canadiens à part entière.

Ce n'est qu'au début des années 1950 que les Canadiens d'origine japonaise ont pu résider à Lethbridge. La famille Hisaoka fut la première à s'établir à Lethbridge, une fois la restriction levée.

Les IdoshaGraham Ruttan