Savoir-faire traditionnel
Les Japonais ont apporté leur savoir-faire traditionnel lorsqu’ils ont immigré au Canada. Beaucoup de ce savoir-faire est encore utilisé de nos jours par des Canadiens de toute ascendance.
Poème Waka (détail) composé par M. Sato pour la célébration du centenaire de la société des Canadiens d'origine japonaise en 1977.
Musée et Archives Galt, 19790277000.
Calligraphie
Sho, ou calligraphie, est l'un des arts particuliers à l'Orient. C'est une forme d'activité créative qui tente d'exprimer la profondeur spirituelle et la beauté au moyen de caractères kanji et kana, formés au pinceau et avec du sumi (encre).
La beauté réside dans la forme et la position des lettres tracées, le dégradé de l'encre et la pression des coups de pinceau.
La beauté se trouve également dans la complexité des lettres kanji, dont chacune a une signification.
Papier origami aux couleurs vives vers 1960-1970.
Musée et Archives Galt, P19950073056.
Origami
L'origami est une technique artisanale du papier qui est originaire du Japon. Des bouts carrés de papier sont pliés habilement pour représenter des animaux, des poupées, des bateaux et d'autres formes traditionnelles, sans l'aide de ciseaux ni de colle. La forme carrée est considérée comme la forme naturelle du papier. Le pliage est également considéré comme plus naturel que le coupage et le collage.
On éprouve du plaisir à pratiquer l'art de l'origami par le simple fait de créer des animaux et des objets uniquement en pliant des morceaux carrés de papier. La grue est l'une des formes préférées et correspond à une « longue vie ».
De plus amples informations sont disponibles sur le site Musée et Archives Galt.
Éventail fait de bambou et papier utilisé pour décorer le domicile des Nakayama à Coaldale (Alberta) vers 1950-1960.
Musée et Archives Galt, P19970041114.
Éventail pliant
L'éventail pliant est une invention japonaise. À l'origine, il s'agissait d'un objet purement utilitaire, mais il devint plus tard une part importante de l'étiquette japonaise et de la danse. Les premiers éventails pliants se composaient de simples bâtonnets minces en cyprès japonais maintenus par des rubans. Ce n'est que plus tard que les bâtons ont été recouverts de soie ou de papier.
Les modèles les plus populaires représentaient des poèmes en lettres kanji et divers motifs, paysages et portraits peints, tous artistiquement exécutés à la main.
De plus amples informations sont disponibles sur le site Musée et Archives Galt.
Composition florale créée par Linda Tanaka vers 2010.
Avec la permission de David Tanaka.
Art floral
Au Japon, on pense que l'art de la composition florale, ou ikebana, a commencé en 600 de notre ère environ. Le bouddhiste zen faisait l’offrande au sanctuaire bouddhiste d’une fleur de lotus, qui symbolise la pureté. Depuis lors, les fleurs sont une partie essentielle de l'autel bouddhiste.
Les fleurs symbolisent l'éphémère, l'harmonie et l'amour de la nature. Le nom de la composition florale donné par le prêtre est ikenobo, signifiant le logis près de l'étang (où il arrangeait les fleurs). Le nom ikenobo est encore utilisé de nos jours et il s’agit de la plus ancienne et de la plus grande tradition ikebana.
Danse
Dans le sud de l'Alberta, la plupart des danses japonaises s'appellent odori. Odori est l'un des deux principaux types de danse japonaise qui est exécutée principalement par des femmes, individuellement ou en groupe et qui consiste en mouvements gracieux et synchronisés. Le second type de danse est appelé mai.
La danse Mai est une forme statique associée au noh (comédie musicale) alors que l’odori est une forme plus dynamique liée au kabuki (forme de théâtre). La danse Kabuki est issue de différentes danses folkloriques qui devinrent populaires vers le 15e ou le 16e siècle.
L'odori constitue une partie importante du service d’Obon (Festival des âmes). Pour de plus amples renseignements, consultez le site « Obon » dans la section « Festivals ».
Description : Des femmes et des fillettes forment un cercle pour danser en musique en public dans un parc. Avec la permission de Pat Sassa. Numérisé par K2 Communications
Préparation des aliments
La cuisine japonaise est propre à l'archipel japonais où elle a pris naissance et s'est développée au fil des siècles. La majorité des plats japonais accentuent les saveurs naturelles de poissons frais et de fruits de mer. Certains plats ont été adaptés de la cuisine chinoise; le chow mein et les côtelettes à la sauce aigre-douce en sont un exemple.
Les aliments sont arrangés avec le plus grand soin par couleurs, formes et textures pour créer un effet visuel. Les assaisonnements caractéristiques sont la sauce soja, le saké (vin de riz), le vinaigre et le sucre. Préparés sous différentes formes et combinaisons, le poisson, les algues, les légumes, le riz et les fèves de soja peuvent être cuisinés en sauce, comme plats principaux, desserts et aussi comme bonbons.
Hachoir à poisson
De nombreux plats japonais comprennent du poisson séché finement tranché. Ce hacheur était utilisé par la mère de Florence Senda depuis aussi longtemps qu’elle se souvienne. Elle l’utilisait pour cuisiner les aliments particuliers du Nouvel An.
De plus amples informations sont disponibles sur le site Musée et Archives Galt.
Hachoir à poisson vers 1910-1945.
Musée et Archives Galt, P20090036000. Avec la permission de David Tanaka.
Machine à fabriquer les nouilles
Les machines à fabriquer les nouilles à manivelle étaient utilisées pour aplatir et couper les nouilles. Dans le sud de l’Alberta, des groupes communautaires ont ajouté des moteurs électriques aux machines à fabriquer les nouilles pour les grands soupers communautaires au chow mein.
De plus amples informations sont disponibles sur le site Musée et Archives Galt.
Machine à fabriquer les nouilles ver 1950-1960.
Musée et Archives Galt , P20030044015.