Les Idosha

La famille Takeyasu (Idosha) dans un champ de betteraves sucrières, tranchant les feuilles avec un couteau à betteraves, vers 1941-1945. De gauche à droite : Nobuichi (le père), Mutsuko (la plus jeune des filles), Shizujo (la mère) et Shigeto (fils)…

La famille Takeyasu (Idosha) dans un champ de betteraves sucrières, tranchant les feuilles avec un couteau à betteraves, vers 1941-1945. De gauche à droite : Nobuichi (le père), Mutsuko (la plus jeune des filles), Shizujo (la mère) et Shigeto (fils).

Musée et Archives Galt, 19790284005.

Avec l'avènement de la Seconde Guerre mondiale, beaucoup de Canadiens d’origine japonaise ont été déracinés et internés dans des camps de détention en Colombie-Britannique et en Ontario pendant toute la durée de la guerre. Certaines personnes évacuées (Les Idosha) ont été envoyées dans les exploitations agricoles du sud de l'Alberta afin de remédier à la pénurie de main-d'œuvre pendant la guerre.

Beaucoup d'hommes sont allés dans les camps de bûcherons comme ceux de Slave Lake, de Rocky Mountain House ou de Fort Macleod. Certaines personnes évacuées ont été envoyées dans les exploitations agricoles du sud de l'Alberta afin de remédier à la pénurie de main-d'œuvre pendant la guerre. D'autres se sont enrôlés dans les Forces armées.

L’attitude culturelle japonaise envers la conformité, la patience et la loyauté envers le pays d’adoption a fait que la plupart des gens ont accepté l’évacuation sans se plaindre : shikata-ga-nai, ou « Savoir accepter et continuer à vivre sa vie ». Les gens ont coopéré avec les autorités et persévéré silencieusement pendant les années de la Seconde Guerre mondiale. Cette même perspective a aidé les Canadiens d’origine japonaise à affronter les nombreuses formes de discrimination qu’ils ont dû subir.