Les Shin Issei

La princesse Takamatsu reçoit des fleurs des mains de Tamiko Hironaka à son arrivée à l’aéroport de Lethbridge pour l’ouverture du jardin japonais Nikka Yuko en 1967. Le prince héritier observe la scène.Musée et Archives Galt, 19760209133.

La princesse Takamatsu reçoit des fleurs des mains de Tamiko Hironaka à son arrivée à l’aéroport de Lethbridge pour l’ouverture du jardin japonais Nikka Yuko en 1967. Le prince héritier observe la scène.

Musée et Archives Galt, 19760209133.

En 1967, le ministre du Travail et de l'Immigration, Jean Marchand, a levé les obstacles qui ont longtemps interdit l'immigration japonaise au Canada. Il a annoncé que toute personne peut immigrer au Canada dans la mesure où elle satisfait aux exigences telles que l'éducation, l'évaluation personnelle et la demande dans sa profession. Beaucoup ont choisi de venir dans le sud de l’Alberta.

Dans les années 1960 et 1970, l'économie canadienne était en croissance. Le Japon a également connu une économie florissante d'après-guerre; il s’était spécialisé en sciences et en éducation et avait un taux élevé d'alphabétisation. Les immigrants japonais ont constaté qu'ils pouvaient facilement satisfaire aux exigences de l'immigration canadienne.

Avec son économie agricole et le développement de la University of Lethbridge et celui du Lethbridge Community College, le sud de l'Alberta a attiré plus de 222 jeunes étudiants agricoles entre 1969 et 1972. Beaucoup d'autres viennent encore de nos jours.

Ces immigrants japonais sont appelés Shin Issei: la nouvelle première génération.